Afin de protéger les ressources en eau de surface du Nouveau-Brunswick contre les effets de diverses modifications comme les activités de construction, les activités non-contrôlées d'aménagement paysager et d'exploitation forestière et l'installation d’obstacles (p. ex. : des barrages, des ponceaux, des chaussées, etc.), le ministère de l'Environnement et Gouvernements locaux assure l'application du Règlement sur la modification des cours d'eau et des terres humides – Loi sur l’assainissement de l’eau. Même si ce programme est en place depuis plus de 30 ans, tous les gens ne comprennent pas clairement quand un permis de modification d'un cours d'eau ou d'une terre humide est requis.
Le Règlement sur la modification des cours d'eau et des terres humides – Loi sur l’assainissement de l’eau requiert que toute personne travaillant dans ou à moins de 30 mètres d’un cours d’eau ou d'une terre humide doit obtenir un permis de modification d'un cours d'eau ou d'une terre humide au préalable.
La Loi sur l’assainissement de l’eau définie un cours d’eau comme « la largeur et la longueur totales, y compris le lit, les berges, les bords et la ligne du rivage, ou toute autre partie d’une rivière, d’une source, d’un ruisseau, d’un lac, d’un étang, d’un réservoir, d’un canal, d’un fossé ou de tout autre canal à ciel ouvert, naturel ou artificiel, dont la principale fonction est de transiter ou de retenir de l’eau, que l’écoulement soit continu ou non ».
La Loi sur l’assainissement de l’eau définie une terre humide comme « la terre qui a) a, de façon périodique ou permanente, une nappe phréatique à la surface, près de la surface ou au-dessus de la surface de la terre ou qui est saturée d’eau, et b) soutient un processus aquatique indiqué par la présence de sols hydriques, d’une végétation hydrophyte et des activités biologiques adaptées à un milieu humide ».