FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a lancé le centre d’information sur le patrimoine naturel du Nouveau-Brunswick qui permet aux résidents de soumettre la candidature de zones particulières à protéger et de communiquer des renseignements sur les zones étudiées aux fins de protection.

Le gouvernement provincial s’est engagé à doubler la superficie des terres et de l’eau douce qui sont protégées et conservées en la faisant passer de 4,6 pour cent à 10 pour cent, soit l’équivalent de 19 fois le parc national Fundy.

« Les zones que nous protégeons sont riches en biodiversité, et elles représentent une valeur culturelle, spirituelle et esthétique qui permettra de conserver les fonctions écologiques importantes dans notre paysage », a déclaré le ministre des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, Mike Holland. « Nous collaborons avec nos partenaires autochtones, les groupes de conservation, les intervenants et le public pour doubler la superficie des terres et de l’eau douce protégées et conservées dans notre province pour les générations à venir. »

Les zones protégées sont des terres et des plans d’eau réservés afin que la nature puisse exister avec un minimum d’interférence humaine. Bien que les gens puissent continuer à pratiquer des activités comme la randonnée, le camping et la chasse dans une zone protégée définie, les activités industrielles ainsi que les activités de loisir dont les répercussions peuvent être importantes sont limitées.

Les lacs, les rivières, les terres humides et les forêts qui les entourent fournissent de l’eau douce propre, et ils seront au cœur de cette démarche. Une première série d’aires conservées candidates qui a été publiée, aujourd’hui, comprend des sites qui seraient élargis au-delà des zones tampons déjà établies autour de cours d’eau comme les rivières Restigouche, Patapedia, Kedgwick, Upsalquitch et St. Croix, ce qui contribuerait à maintenir la qualité de l’eau et l’habitat d’espèces comme le saumon de l’Atlantique. La planification du gouvernement provincial prend en compte le fait que la conservation des forêts et des terres humides – qui a une influence sur les rivières – joue un rôle important dans la création d’un paysage résilient aux changements climatiques.

« La Société pour la nature et les parcs du Canada – section du Nouveau-Brunswick a hâte de mener à bien ce projet afin de protéger encore plus de nos précieuses zones naturelles », a affirmé la directrice générale de la section, Roberta Clowater. « Nous sommes impatients de collaborer avec les gens du Nouveau-Brunswick pour les aider à protéger la nature qu’ils aiment et dont ils ont besoin. »

Les personnes intéressées sont invitées à consulter le centre d’information sur le patrimoine naturel du Nouveau-Brunswick pour en apprendre davantage sur les cours d’eau, les forêts et les espèces actuellement candidats pour être protégés. Le site propose également un sondage en ligne pour permettre aux participants de faire part de leurs connaissances sur les zones envisagées.

La date limite pour soumettre des candidatures est le 31 janvier 2021.